jeudi 23 février 2012

La nuit à Yaoundé

Qu'entends-t-on la nuit à Yaoundé ?

Tout d'abord le soir tombe invariablement vers 18h30 - 19h, équateur oblige. Le bal des taxis jaunes, innombrables, ne s'arrête jamais. Les taxis partagent une même voiture. Un le jour, l'autre la nuit ou autrement en fonction des nécessités. Les révisions et contrôles techniques sont plutôt rares. L'état des véhicules laisse parfois à désirer. Une descente un peu trop rapide dans cette ville construite sur des collines et se sont des freins qui lâchent !! l'atterrissage se fait tant bien que mal avec les clients à bord. J'ai vu jusqu'à 8 personnes entassées dans une toyota "starlet" qui peut normalement en contenir 4 au maximum en comptant le conducteur.

Bref, les klaxons des taxis jaunes qui appellent les clients résonnent toute la nuit comme un bruit de fond permanent. Malgré la pluie, on continue à les entendre. Avec l'humidité, viennent aussi les crapauds buffles. D'énormes "crouaa, crouaa...". Ils sont très nombreux autour des endroits marécageux et l'eau stagnante ne manque pas à Yaoundé ! A tout malheur apparaît un bienfait, ils ont l'avantage d'avaler tout cru les moustiques...

Autre moment attendu, 5 heures du matin. Le Muezzin de la grande mosquée de Yaoundé entame la première prière du jour... c'est surprenant au départ bien qu'assez beau sur le fond. Puis au bout de quelques jours, comme le son des cloches de nos campagnes, on s'y fait.

Suivant les quartiers on peut également être réveillés à partir de 6h du matin et parfois plus tôt par les chansons militaires des soldats qui débutent leur entrainement. Viril...

Aboiements, disputes, sirènes complètent le décor et l'ambiance de la nuit. Difficile de dormir avec tout cela. En effet, petit détail à savoir, je n'ai pas encore vu de fenêtres qui fermaient correctement. Il existe d'énormes jours. Les positions fermées ou ouvertes sont à peu près équivalentes...

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