mercredi 1 août 2012

Un autre Kameroun

Avant l'arrivée de la famille j'ai pu effectuer un long trajet particulièrement riche de paysages et de quelques rencontres fortuites. Entre une route en parfait état jusqu'à la frontière de la Centrafrique et des murs de boue entre Banyo et Foumban, je me souviendrai de ces 400 Km de piste parfois défoncées. Ca et là on peut toutefois constater des évolutions positives comme le raclage d'une piste nous permettant de rouler à presque 80 Km/heure pendant 2 heures ou l'élargissement d'une piste pour en faire un terrain d'aviation.

Malgré tout, les photos restent évocatrices. Les maisons de terre prédominent dès lors que l'on remonte dans le nord du pays. Les villages ne sont pas éclairés pendant la nuit. L'électricité reste un luxe. Les écoles sont construites par l'UNICEF. Je me suis laisser dire qu'il y en avait d'ailleurs trop, les familles n'ayant pas suffisamment d'argent pour envoyer leurs enfants à l'école. Bref, des écoles neuves mais vides d'élèves...

Le nord et le nord ouest du Kameroun sont des terres musulmanes. Foumban abrite un sultanat célèbre et représentatif de la culture Bamoum. Le Sultant Njoya a pu développer sa propre écriture et religion... en fonction des intérêts du moment. 

Un marché construit à l'époque allemande à Bertoua (toit en tuiles...)

Village de l'Adamaoua

Le Mont du "Nombril" (Ngaoundéré)

Un pic-boeuf. Reconnaissable à son beau bec...

Vue en hauteur de la savane africaine

Le lac volcanique Tison.

Une chute d'eau de la Vina. Fleuve sur la route de Ngaoundéré

 L'Adamaoua est la région centrale pour l'élevage du bétail. Des étendues immenses de pâturages ou d'une savane verte et clairsemée forment le paysage. La petite saison des pluies fait son effet. Au mois de février, tous ces paysages ne seront que désolation sous l'effet de la chaleur.


Les plaines de l'Adamaoua

Un marché sur la route de Tibati

Une chefferie dans l'Adamaoua
Trouver son chemin est souvent compliqué. Il faut toujours faire usage de sa langue en tombant quelquefois sur des personnes ne parlant que le foufouldé, langue du nord du pays parlée par les bororos et les peuls (je crois).


Prendre des photos donne aussi des idées à certains passants qui prétendent que telle ou telle maison est à lui donc il faut "compenser" le fait d'avoir pris des photos.

Le Sultant Njoya 16ème du nom.

La mosquée de Foumban

Femmes rue le marché (tomates et safou)

Le Palais du Sultan Njoya impressionné par la résidence du Haut Commissaire  allemand

Une maison avec un toit en tuiles...

Une petite excursion dans l'ouest du Cameroun m'a emmené dans la chefferie de Baffoussam. En mauvais état mais purement bamiléké... Il faut emporter sa lampe torche pour visiter le musée. D'autres chefferies seront à voir.


Porte d'entrée du chef traditionnel à Baffoussam

Les toits typiques des chefferies de l'ouest
Il me reste maintenant à emmener un peu toute la petite famille dans différents endroits. Les questions logistiques ne seront pas à sous-estimer...

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