mercredi 29 février 2012

encore et toujours yaoundé

En attendant que l'on veuille bien me redonner la voiture, je patiente à Yaoundé pendant le week-end (j'ai testé la piscine du Hilton, pas mal, pas mal). C'est une ville très verte. Le climat s'y prête. J'ai pris quelques photos pour montrer la diversité de la végétation. Il y a également un nombre important d'espèces différentes d'oiseaux. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'en saisir sur mon petit appareil photo mais cela viendra...

Toujours des rencontres singulières dont une avec un jeune camer. Son conseil : ne pas montrer son téléphone portable dans la rue et éviter de prendre des photos. C'est sympathique mais comment fait-on alors ? C'est promis, je ferai attention !





Ah, sinon, petite anecdote. Ici les formulaires administratifs s'achètent. En fonction de leur importance ils ont un prix variables au cours de l'année et suivant le moment de la journée. Le marché aux formulaires... Adam Smith serait content. Il y a des vendeurs informels devant les administrations. Il est pratiquement impossible d'en obtenir directement. On paye de 200 à 300 FCFA (voire plus) et on l'a tout de suite. J'ai récupéré comme cela un formulaire de certificat médical pour la conversion de mon permis de conduire. Le conseil pratique est de ne pas aller soi-même chercher le document. Dans le cas contraire, les tarifs s'en ressentent considérablement ! Les dures lois du libre marché ;-).

jeudi 23 février 2012

Maison (pour le moment) et travail.

Voilà pourquoi j'ai besoin d'une voiture...


La nuit à Yaoundé

Qu'entends-t-on la nuit à Yaoundé ?

Tout d'abord le soir tombe invariablement vers 18h30 - 19h, équateur oblige. Le bal des taxis jaunes, innombrables, ne s'arrête jamais. Les taxis partagent une même voiture. Un le jour, l'autre la nuit ou autrement en fonction des nécessités. Les révisions et contrôles techniques sont plutôt rares. L'état des véhicules laisse parfois à désirer. Une descente un peu trop rapide dans cette ville construite sur des collines et se sont des freins qui lâchent !! l'atterrissage se fait tant bien que mal avec les clients à bord. J'ai vu jusqu'à 8 personnes entassées dans une toyota "starlet" qui peut normalement en contenir 4 au maximum en comptant le conducteur.

Bref, les klaxons des taxis jaunes qui appellent les clients résonnent toute la nuit comme un bruit de fond permanent. Malgré la pluie, on continue à les entendre. Avec l'humidité, viennent aussi les crapauds buffles. D'énormes "crouaa, crouaa...". Ils sont très nombreux autour des endroits marécageux et l'eau stagnante ne manque pas à Yaoundé ! A tout malheur apparaît un bienfait, ils ont l'avantage d'avaler tout cru les moustiques...

Autre moment attendu, 5 heures du matin. Le Muezzin de la grande mosquée de Yaoundé entame la première prière du jour... c'est surprenant au départ bien qu'assez beau sur le fond. Puis au bout de quelques jours, comme le son des cloches de nos campagnes, on s'y fait.

Suivant les quartiers on peut également être réveillés à partir de 6h du matin et parfois plus tôt par les chansons militaires des soldats qui débutent leur entrainement. Viril...

Aboiements, disputes, sirènes complètent le décor et l'ambiance de la nuit. Difficile de dormir avec tout cela. En effet, petit détail à savoir, je n'ai pas encore vu de fenêtres qui fermaient correctement. Il existe d'énormes jours. Les positions fermées ou ouvertes sont à peu près équivalentes...

lundi 20 février 2012

Un nouveau week-end avec voiture

Cela fait maintenant plus d'une semaine que je suis à Yaoundé. L'acclimatation se fait lentement mais sûrement. Je commence à connaître la ville et je dois maintenant m'atteler à faire mon "trou" au niveau du poste qui est resté inoccupé pendant quelques temps. Cela ne va pas faciliter les choses car les mécanismes sont perdus et la nature ayant horreur du vide d'autres modalités de travail ont été mises en oeuvre.

J'ai quelques soucis aussi à ne pas pouvoir récupérer de l'argent, les distributeurs bancaires ne sont pas légions et les conditions de retrait à l'étranger sont assez faibles. En clair, la pratique est plutôt de tout payer en liquide et d'apporter avec soi son chéquier. Personne n'a eu l'obligeance de m'en parler auparavant. Il faut être sur place pour découvrir ce petit "truc".

Après plusieurs discussions et tractations, j'ai pu avoir un véhicule pour le week-end. J'ai dû le rendre ce lundi pour faire faire un deuxième devis et une révision... encore plusieurs jours qui vont se passer sans voiture à faire du taxi. c'est pénible.

Pour autant, on s'est un peu déplacé dans la ville avec quelques photos à la clef. J'ai fait l'acquisition (après négociation bien sûr !) de deux petites statuettes assez jolis, à un prix qui me semble normal (du moins je le pense). Du coup, évidemment, j'escompte à ce que le même vendeur me propose par la suite des choses de meilleurs factures. Il faut se faire désirer pour qu'ils nous présentent des objets potables avec des bons prix...

J'ai vu également le monument de la réunification, pas trop mal finalement. Le quartier aussi de la briqueterie en dessous de la grande mosquée de Yaoundé construite par les saoudiens. Au passage et en photo, la première mosquée de la capitale. Il y a aussi partout des petites boutiques de rue pour recharger son téléphone portable. Le quartier de la briqueterie est clairement déconseillé aux blancs. Il ne faut pas s'y promener.

Bien, maintenant, il va falloir s'attaquer à d'autres choses :

- la conversion de mon permis de conduire français en permis camer
- l'établissement de ma carte de résident

l'aventure continue...







dimanche 12 février 2012

Un dimanche sans voiture à yaoundé

Ce matin rien de très particulier. J'ai assisté par hasard à la messe à la cathédrale de Yaoundée dans la langue locale... je n'ai compris que les passages en latin.

A midi, je suis allé manger (conduit par une assistante technique accompagnée de son compagnon camerounais...) une carpe grillée un peu en dehors de yaoundé sur la route de douala. Pas mal. Les bananes plantains étaient très bourratives... il y  avait avec nous deux anciens trésoriers payeurs à la retraite mais  "en mission pour la France" sur la fiscalité au cameroun..

En photo, la cathédrale de yaoundé et des nids de Tisserins (enfin je crois). ces oiseaux utilisent les feuilles de palmier pour faire leur nid... c'est assez joli !


vendredi 10 février 2012

premières impressions

Je ne peux parler que de Yaoundé. L'image de l'Afrique par excellence, de l'argent mais rien pour satisfaire l'intérêt général. Toutes les infrastructures sont dans un état très dégradées. Elles ne sont jamais entretenues. Un camerounais m'a expliqué très rapidement les raisons : de nombreux bâtiments appartiennent en fait à l'Etat. Des budgets sont prévus pour l'entretien mais "bizarrement" ils ne se retrouvent jamais en travaux.  Le bâtiment est loué à un gestionnaire qui fait l'activité qu'il veut (hôtels, restaurants, magasins...). Le gérant peut demander des travaux et dans ce cas, il faut qu'il "facilite" la démarche auprès de l'administration. Du coup des propriétés privées parfois en excellent état et une route pour y accèder dans un état déplorable... et jamais entretenus. Lorsque le propriétaire est un investisseur, généralement, il fait construire et puis après, plus rien...
il faut aussi bien noter qu'il n'y a pas d'adresse postale qui tienne. le téléphone portable est un bien meilleur guide pour aller chez quelqu'un. Du coup, les camerounais d'une façon globale, ne savent pas lire une carte, il faut plutôt demander "je veux aller à 100 mêtres sur la droite du ministère des finances...".
Aujourd'hui c'était la fête nationale de la jeunesse. L'occasion de voir des élèves disciplinés défiler devant les autorités consacrés... j'ai même été interviewé par la radio nationale à l'impromptu : "Que pensez-vous missieu dib'osse  de cit jouu'née ? C'est vraiment super le cameroun et c'est une magnifique idée que de faire une fête pour la jeunesse. Vous venez, ici pour faire  de la coosupération entre nos deux pays comment cela se passe-t-il ? Je suis sûr que tout se passera très bien et j'ai confiance car il règne un climat de confiance entre nos deux pays ! ".
le défilé était quand même assez sympa et confirme l'importance de la place des femmes.
Sur la communauté française ou étrangère à yaoundé, je ne peux pas encore me prononcer bien que je sois interpellé par quelques petites choses (j'en dirai un peu plus si cela se confirme). J'irai faire un tour à l'institut culturel français la semaine prochaine pour voir un peu ce qu'il y a et diversifier les premiers contacts et élargir un peu les horizons...
pour le moment ce qui m'embête le plus est de ne pas avoir de voiture. je suis dépendant d'un chauffeur et je déteste ça. d'autres manifestement s'y font très bien.




Quelques petits exemples de démarches à faire.

Le départ a nécessité 4 vaccinations différentes et de façon primordiale, la fièvre jaune, la méningite, la typhoide et bien sûr, le rappel de DT polio que l'on ne fait jamais. J'ai complété ? de formulaires différents et procéder à ? photos d'identité. Il faut compter un budget d'environ 300 € rien que pour constituer un dossier en bonne et due forme...

arrivée à Yaoundé

Le vol s'est déroulé sans problème. Avion moderne de la CAMAIR CO. Pour la petite histoire, je peux quand même évoquer deux choses, les hommes et les femmes en blouses blanches avant de sortir pour prendre les baggages sont très importants, ils contrôlent le carnet de vaccination : blouse blanche égale soin, santé, vaccin... c'est simple non ? Attention ! si pas de vaccination, retour à la case départ... On a le droit après, de remplir un vague papier pour dire ce que l'on vient faire au cameroun. Déjà certaine personne passe devant toutes les autres ! Cela n'empèche pas de faire une grande et belle banderolle sur "stop à la corruption" !

Après une première nuit chez des expatriés "accomplis", arrivée à l'hôtel pour prendre les premières marques dans la ville. L'attaque des moustiques a déjà commencé...



widget viadeo

widget facebook